Alep: un enfer au quotidien pour des hommes, des femmes et des enfants…

Avons-nous encore en mémoire la photo du petit Omran qui a survécu à un bombardement il y a quelques mois à Alep ? L’image a pourtant fait le tour du monde tout comme celle du petit Aylan échoué sur une plage turque.

Des photos chocs d’enfants, victimes “collatérales” de la folie humaine, mais ces enfants ne sont que le symbole d’un massacre à plus grande échelle qui se passe en Syrie mais aussi au Yémen, en Palestine, en Centre Afrique, en Birmanie et dans bien d’autres pays encore.

Sur cette vidéo, la scène se passe de commentaire, une petite fille couverte de poussière et de sang est encore sous le choc du bombardement qui a enseveli sa maison, cette fillette illustre la guerre dans toute sa brutalité mieux que tous les mots. Elle ne sait pas pourquoi sa maison a été bombardée mais elle sait qu’elle n’est plus qu’un tas de ruines maintenant. Derrière les larmes, un traumatisme dont elle ne se remettra probablement jamais.
Comment lui faire comprendre le but recherché par ces irresponsables à l’origine de ce carnage qui a fait fuir des millions de syriens, tué des dizaines de milliers d’autres et abandonné les derniers à leur triste sort ?
Combien d’hommes politiques, de militaires et de chefs d’Etat seraient capables d’assumer la lourde responsabilité de cette extermination à petit feu ?

Il serait trop facile de se dédouaner, car en tant que spectateur passif nous avons trop tendance à fermer les yeux devant les images d’horreur qui défilent en boucle sur nos écrans de télévision.
Osons le dire, nous avons pris l’habitude de voir des corps mutilés et des morts jonchés les rues, des blessés et des cadavres qui ne représentent plus que des images que l’on se partage sur les réseaux sociaux mais que l’on oublie aussitôt.
Pourtant la souffrance et la violence continuent à sévir à Alep et dans d’autres régions du monde.

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