Tous les jours, les horreurs perpétrées en Syrie crèvent l’écran de nos téléviseurs, les journalistes défilent pour nous marteler la même information qui tourne en boucle, au point où cette guerre nous paraît irréelle.
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La langue de bois maniée avec talent par la presse ne nous laisse entrevoir qu’une infime partie de la réalité et nous sommes dès lors contraints de nous fier aux informations transmises par les médias.
Savoir ce qui se passe réellement à Alep et révéler quels sont les protagonistes de ce drame? Il faut l’avouer cela paraît impossible.
Mais la journaliste indépendante Vanessa Beeley, invitée sur la chaîne britannique pour l’émission de Ron Paul “Liberty Report” nous dévoile, après son retour d’Alep, une toute autre histoire que celle relayée par les médias traditionnels et ce qu’elle révèle est troublant.
Elle nous apprend d’abord que la ville d’Alep est divisée en deux parties est et ouest, que la plupart des syriens sont partis se réfugier à l’ouest pendant que les terroristes et leurs familles assiègent Alep Est.
Ce que les médias cachent, c’est que sept millions de syriens, soit 90% des déplacés chrétiens, sunnites, chiites, alaouites…, se sont réfugiés dans les régions protégées par le gouvernement syrien. Le sentiment partagé par tous ces syriens c’est le désir d’un pays uni pour y vivre ensemble.
Selon Vanessa Beeley, les «casques blancs» présentés comme une organisation humanitaire en lice pour le prochain prix Nobel de la paix et ayant reçu plus de 100 millions de dollars d’aide de plusieurs pays occidentaux, sont en réalité un groupe soutenu par les terroristes.
Les rebelles présentés comme « modérés » ou de l’opposition par les occidentaux, sont considérés par tous les Syriens comme des terroristes à part entière qui massacrent la population sans faire de distinction entre les religions.
Dans leur propagande médiatique destinée à diaboliser le régime syrien et les Russes, ceux-ci sont accusés de mener des raids contre la population syrienne et d’utiliser des armes chimiques.
La journaliste britannique lève le voile sur un certain nombre de questions qui n’avaient à ce jour pas trouvé réponse, les zones d’ombre s’éclairent peu à peu.
