Où sont les millions de #JeSuisCharlie de janvier 2015 qui battaient le pavé pour la “liberté d’expression” ? Des mois plus tard, il n’en reste plus grand-chose.
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Nous connaissons le “deux poids, deux mesures” auquel la justice nous a habitué, celui qui permet à certains d’être totalement libre d’exprimer leurs idées et l’autre qui condamne à de la prison ferme le pauvre bougre anti-Charlie.
Durant des mois, la liberté d’expression a tenu la vedette, elle a servi d’étendard aux déclarations les plus infâmes qui ont pu être ainsi exposées en toute légitimité, du moins tant qu’il s’agissait d’Islam ou de musulmans.
Combien de musulmans sont aujourd’hui en prison pour avoir été visités un site dit “djihadiste” ? ou s’être laissés emporter par quelques déclarations déplacées ?
Mais qu’en est-il lorsque des «Benjamin», «Paul» ou des «Martin», favorables au mariage gay se déchaînent sur le net en glorifiant le groupe terroriste Daesh ?
Rien ! Ils peuvent en toute quiétude faire l’apologie du terrorisme sans être inquiétés par la police pourtant si prompte lorsqu’il s’agit de musulmans. Durant la manifestation anti-mariage gay, plusieurs internautes ont enflammé la toile en s’en prenant ouvertement aux manifestants anti-mariage gay.
Chacun y allant de son sympathique commentaire :
« Daesh, c’est le moment d’agir ! »; « #LaManifPourTous Daesh il est jamais là quand il faut »; « Si ya un attentat à #LaManifPourTous je serais heureux, franchement » etc, etc…
Et pourtant c’est silence radio côté autorités, que faut-il comprendre ? Qu’il s’agit de liberté d’expression ? Alors pourquoi en est-il autrement lorsque ce sont des Arabes et des musulmans qui s’expriment ?
