Si les attentats terroristes sont absents de l’Hexagone, les amalgames islamophobes perdurent et persistent faisant de la pratique de l’Islam un fléau à éradiquer.
C’est le cas pour la mosquée de Clamart où ce lieu de culte flambant neuve est contraint de fermer ses portes ce vendredi 14 octobre, par l’arrêté du maire de la ville Jean-Michel Berger (Les Républicains).
Sa décision a été motivée par la commission communale de sécurité qui a visité les lieux mercredi dernier, en pointant du doigt de nombreuses anomalies comme le système de désenfumage, les portes de sécurité incendie et le parking où « s’alignent des tapis de prières au lieu des voitures ».
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L’arrêté municipal indique également que ces dysfonctionnements sont « de nature à compromettre gravement la sécurité public ». Mais d’autres points négatifs vont ralentir l’ouverture de la mosquée puisque la préfecture reproche à l’Association des Musulmans de Clamart (AMC) d’avoir construit quatre étages au lieu de trois étages prévus sur le plan de construction.
Pour patienter, le maire a promis d’ouvrir le gymnase de la ville pour la prière du Vendredi fréquentée par 1000 fidèles. De plus, selon le nouveau préfet des Hauts-de-Seine Pierre Soubelet, la mosquée serait un lieu de culte fréquenté par les terroristes que les médias aiment nommés «salafistes».
L’Association des Musulmans de Clamart va tenter de procéder aux indispensables transformations pour ré-ouvrir la mosquée le plus rapidement possible.
Un assemblage de nombreuses griefs à peine déguisés en prétextes pour assouvir des délires xénophobes qui mettent en danger la République française.
