Dans « Jour 1 dans l’Amérique de Trump », Insanul Ahmed nous offre une compilation de tous les actes racistes qui ont fait suite à l’élection du candidat républicain.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Les racistes, islamophobes et autres xénophobes américains ont le vent poupe après la victoire de Donald Trump, ils sont heureux de pouvoir enfin cracher leur venin au grand jour.
Il faut reconnaître que durant sa campagne, le président fraîchement élu n’a pas ménagé les citoyens américains d’origine mexicaine ou encore de confession musulmane. Aujourd’hui la plèbe ségrégationniste du pays estime avoir le droit de déverser sa haine de l’étranger en toute impunité.
Grimés en « blackface », les blancs se rappellent avec nostalgie le temps où jadis ils pouvaient “casser du nègre”. Une époque qu’ils n’ont pas connue vu leur moyenne d’âge mais qu’ils espèrent découvrir et vivre grâce à Trump.
Les témoignages se multiplient sur les remarques racistes qui ont pris de l’ampleur au lendemain de l’élection du candidat républicain.
« Quelqu’un dans la rue à Los Angeles a crié à l’une de mes collègues de travail latino de retournez d’où [elle] ven[ait]#TrumpsAmerica ».
Sur une vidéo, un homme filme sa voiture taguée avec les mots « Nigger », « négro », « Fuck You », « Va te faire f***** » et « Trump ».
Face à cette flambée de haine, les musulmanes se demandent si elles vont pouvoir encore porter leur voile « pour leur propre sécurité ».
Les écoles ne sont pas plus épargnées par cette violence post élection. Plusieurs élèves ont été agressés par leurs camarades de classe, une mère a même publié la photo de son fils passé à tabac par d’autres élèves qui l’ont insulté de « stupide Mexicain ».
Les hostilités sont lancées et quand bien même Donald Trump choisirait de ne pas appliquer les mesures promises durant sa campagne et qui ont contribué à sa victoire, le mal est fait.
Les partisans de Daesh semblent l’avoir compris, la victoire de l’ex magnat de l’immobilier les réjouit car elle divise les citoyens américains. Peut-être est-ce le début de la fin ?
Someone on the streets of LA just yelled at one of my girl's Latina coworkers to "go back where you came from." #TrumpsAmerica
— Alex Gale (@AlexGale) 9 novembre 2016