Protéger l’intégrité des Français de confession musulmane, pourrait être le grand défi du prochain président de la République. Dans l’attente de ce précieux espoir pour les musulmans stigmatisés et ramenés au rang de “terroristes”, de nombreux lieux de culte sont vandalisés.
Dimanche 27 novembre, la mosquée de Mérignac près de Bordeaux a été profanée et des tags islamophobes ont été retrouvés sur les murs de l’édifice tels que « Vive la France » ou « Salafistes dehors, fini les attentats sinon ».
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Le président de l’association de Mérignac, Hassan Belmajdoub a commenté l’attaque xénophobe en déclarant sur un ton serein:
« Nous avons des caméras de surveillance sur lesquelles nous avons pu voir un individu qui a escaladé le mur des voisins un peu après minuit », « nous condamnons ces inscriptions racistes et islamophobes. C’est un acte, certes isolé, mais lâche et ignoble, en particulier en ce jour d’élection », en référence au vote de la primaire de la droite et du centre.
Il a également souligné que les forces de l’ordre étaient averties de la profanation et qu’une plainte serait déposée ce lundi.
Il a ajouté: « C’est aussi sans doute lié au scrutin de ce jour, avec une volonté d’affirmer des idées négatives et d’exclusion ».
Abdallah Zekri, président de l’Observatoire contre l’islamophobie et secrétaire général du CFCM, a condamné ces actes tout en indiquant, qu’« on n’a besoin de personne pour dénoncer les salafistes, nous-mêmes nous dénonçons ceux qui portent atteinte à la République et qui prônent la violence ».
La Direction Départementale du Service Publique, chargée de l’enquête, a précisé que la police scientifique s’est rendue sur place pour tenter de trouver des indices incriminants.
En août 2015, cette mosquée avait essuyé un jet de cocktail-molotov qui avait provoqué un début d’incendie sur le portail, maîtrisé par les fidèles présents sur les lieux.
