François Fillon, prêt pour la présidentielle, s’entoure de membres du groupe Bilderberg

Les questions au lendemain de sa victoire écrasante lors de la primaire de la droite et du centre avaient suscité pas mal d’émoi. Comment Fillon le discret, l’éternel second rôle s’est-il retrouvé propulsé au-devant de la scène ?
Certains y ont vu la patte de Karine Le Marchand dans son émission “Une ambition intime” qui aurait aidé le candidat à redorer son blason, mais aujourd’hui la réponse semble déjà plus claire.

Lorsque l’on voit les pointures de l’économie et de la finance dont s’est entouré François Fillon on comprend déjà mieux son soudain succès. Son programme économique a été fignolé par des représentants des milieux patronaux et financiers. Ses caisses sont aujourd’hui pleines à craquer grâce au soutien de ses amis qui ont pignon sur rue et ont réussi à engranger près de trois millions d’euros.
Une dream team de financiers et de chefs d’entreprise qu’il nomme “société civile”, mais qui n’en a ni l’air ni la couleur.
Alain Afflelou (PDG du groupe éponyme), Christian de Labriffe (associé-gérant chez Rothschild), Xavier Couture… numéro 2 de France Télévisions. Patrick Pouyanné, le PDG de Total, Arnaud Vaissié, PDG d’International SOS, l’ex-PDG de Numéricable Pierre Danon, le banquier Arnaud de Montlaur, ainsi que François Bouvard, ancien directeur général de McKinsey, une société spécialisée dans le conseil auprès des directions générales…

Ainsi qu’Henri de Castries, l’ex-PDG très influent du groupe d’assurance Axa, pressenti pour être le futur ministre de l’économie en cas de victoire de François Fillon.
Henri de La Croix, dit comte de Castries est aussi le premier français à présider la conférence controversée Bilderberg. Le cercle le plus select de l’élite transatlantique qui débat de la mondialisation à l’abri des regards indiscrets. A son sommet, un petit groupe de trente personnes du grand business et de la géopolitique.

Monsieur Fillon s’est attiré la sympathie et le soutien des plus grands patrons français, s’il gagne l’élection présidentielle, tous ces patrons se retrouveront probablement à la tête d’un ministère. Qu’adviendra-t-il alors des “petites gens”, celles qui ne brillent ni par leurs millions, leur jet privé ou leur magnifique villa ?
Que représentent pour ces grands patrons, le smic, le chômage, les fins de mois difficiles, les familles nombreuses, l’augmentation des loyers, la recherche d’un emploi ?

Si vous ne parvenez pas à visionner la vidéo ci-dessous, CLIQUEZ ICI.
.