Certains sont capables de tout pour remporter les élections présidentielles, quitte à faire mille et une promesses qu’ils ne tiendront probablement jamais.
“Certains” est finalement un euphémisme, car tout homme politique élu à la tête d’un pays a dû se prêter à ce petit jeu de dupe pour remporter la victoire.
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Sauf qu’à l’habitude, ils attendent d’avoir été élus avant de faire machine arrière et revenir sur leur parole. Mais François Fillon n’a pas attendu, il est déjà revenu sur l’une de ses propositions phares, confier aux mutuelles et autres complémentaires santé le remboursement des maladies les moins graves et laisser à l’Assurance-maladie les cas les plus lourds.
Effectivement sa proposition de « privatiser la Sécu » risque fort d’être mal perçue par la classe moyenne et comme François Fillon se voit déjà futur chef d’Etat français, il ne veut pas bêtement gâcher ses chances.
Il faut dire que sa proposition de campagne avait soulevé un tollé d’indignation au sein même de son propre parti, alors ne voulant prendre aucun risque inconsidéré si proche du but, Fillon a tout simplement fait disparaître la proposition de son site de campagne le 13 décembre.
Alors tactique électorale destinée à tromper les électeurs, et une fois élu la proposition réapparaîtra comme par enchantement ?
Probable, quoiqu’il en soit son site avant le 13 décembre reprenait une à une ses propositions de campagne, mais mardi celle qui concerne le déremboursement des maladies légères avait subitement disparue.
Le candidat LR joue la discrétion et ne tient pas à faire polémique à l’approche des élections. Son porte-parole Jérôme Chartier soutient qu’il s’agit juste d’une « clarification » et que « François Fillon n’a pas bougé d’un cil » son programme.
L’élu LR tient plus que tout à s’attirer les bonnes grâces des électeurs de droite et de gauche et pour ça il est prêt à tous les sacrifices.