Le gouvernement israélien dans sa grande mansuétude a cadenassé toute tentative de critiques à son encontre. Donnant carte blanche à ses soldats, Israël leur laisse le champ libre pour faire de la vie des Palestiniens un vrai cauchemar. Et il faut reconnaître que les soldats en profitent un maximum devant tant d’impunité.
Mais avant de se faire tirer dessus, les Palestiniens ont droit à un traitement inhumain. Tortures, humiliations, soif, faim, privation de sommeil, sévices abjectes, rien ne leur est épargné et peu importe leur âge.
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Malgré une complicité évidente entre l’armée et le gouvernement, les Palestiniens n’ont d’autres choix que de porter plainte auprès de ceux qui commanditent leurs supplices.
Et il en faut du courage pour porter plainte, car l’état hébreu a tout prévu et ceux qui osent braver l’interdit le paient très cher.
Depuis 2001, seules 1.000 victimes palestiniennes ont porté plainte preuves à l’appui contre les tortures infligées par l’armée, la police et les services secrets israéliens, rapporte le comité israélien contre la torture. Cependant, aucune plainte n’a été prise en considération, d’ailleurs aucune enquête n’a été menée par la justice du pays. Pourtant il existe bel et bien un bureau des plaintes géré par… une seule personne, souligne le quotidien Haaretz.
Si la torture est tolérée, les assassinats ne subissent pas plus de restrictions de la part des autorités israéliennes, ses agents ayant toute liberté en la matière.
Combien de victimes Palestiniennes n’en ont-elles pas fait les frais ?
Haaretz revient sur le crime perpétré contre Arafat Jaradat, 33 ans en 2013. Détenu dans la prison de Meggido, le père de famille est torturé lors d’un “interrogatoire” jusqu’à que mort s’en suive.
L’autopsie révèle des actes de tortures, mais aucune enquête ne sera diligentée et les criminels sont toujours en fonction.
Quand il s’agit de génocide perpétré par l’état hébreu, aucune association internationale ou organisme pour les droits de l’homme n’émet la moindre objection. Du pain béni pour Israël.