Alors que l’horreur atteint son paroxysme à Alep et que les négociations pour un cessez le feu tardent à venir, le président turc, Recep Tayyip Erdogan ne perd pas de temps en palabres inutiles.
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Laissant les uns et les autres à leur crêpage de chignon pendant que la population se meurt, la Turquie a envoyé un bataillon d’autobus pour évacuer les habitants d’Alep.
Ce sont des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont pu ainsi être sauvés du cauchemar pour se réfugier en Turquie.
Le président turc a ouvert ses frontières à des milliers de réfugiés syriens sans en faire étalage, ceux-ci ont été accueillis comme des victimes de guerre et non comme des parasites venus profiter des aides de l’état.
L’Europe a touché le fond après l’arrivage massif des migrants syriens, ne sachant plus à quels saints se vouer, elle leur a réservé un sort peu enviable. Parqués dans des camps de misère sous des tentes de fortune, les réfugiés n’attendent qu’une chose c’est de fuir loin de cette Europe hostile.
Si les occidentaux n’ont pas levé le petit doigt pour venir en aide aux populations restées en Syrie, aujourd’hui ils jouent les redresseurs de tort, n’hésitant pas à tacler les uns et les autres pour leur manque de réactivité dans l’évacuation des Syriens.
Une hypocrisie à laquelle nous sommes désormais habitués.
