Le burkini a ouvert les portes d’un hargneux débat politico-social qui s’est conclu par de nombreuses lois afin de l’interdire sur les plages françaises.
Le voile, quant à lui, continue d’être le fer de lance des réactionnaires islamophobes, qui en ont fait le responsable de tous les maux de la société française.
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Le droit en France impose de nombreuses restrictions au port de vêtements religieux.
Si la loi de mars 2004 sur les signes religieux dans les écoles stipule que « le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu’on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive est interdit », la nudité est appréciée et mise en avant, sans gêne ni reproche dans certains établissements scolaires.
En voici une preuve flagrante, dans le lycée Frédéric Mistral d’Avignon où des élèves de Terminale se sont mis en scène nus pour poser sur la photographie de classe, avec comme seul objet de pudeur une simple pancarte masquant les parties intimes.
Dans cette école, chaque année en arts appliquées, un thème est choisi pour être représenter sur la photo de classe. Mais si l’esprit pudique avait été choisi pour être représenté avec des vêtements amples ou des voiles, aurait-on féliciter ce geste ou l’aurait-on considéré comme un danger pour l’intégrité des libertés individuelles?
