Dans une enquête publiée par Mediapart sur les « ratés de la politique sécuritaire de Christan Estrosi », on y trouve une étrange photo datant d’août 2015, retrouvée dans l’ordinateur de l’auteur de l’attentat: un selfie, pris de nuit, dans lequel on aperçoit à gauche, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, et à droite, l’ancien maire de Nice, un Christian Estrosi tout sourire.
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Cette image fait partie des nombreux clichés retrouvés dans l’ordinateur du terroriste. Certaines d’entre elles montrent la foule de dos sur la promenade des Anglais en train de regarder le feu d’artifice, ou encore « les infrastructures temporaires disposées sur le trottoir », nous apprend Mediapart.
Christan Estrosi a toujours défendu son réseau de vidéosurveillance, allant jusqu’à s’étonner, au lendemain des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher, à Paris, que les forces de l’ordre n’aient pas réussi à arrêter les assassins. Il avait assuré être convaincu que, « si Paris avait été équipée du même réseau [de caméras] que le nôtre, les frères Kouachi n’auraient pas passé trois carrefours sans être neutralisés et interpellés ».
« Pourtant, le matin du 13 juillet 2016, Mohamed Lahouaiej Bouhlel conduit pendant 30 minutes son 19 tonnes sur le trottoir de la promenades des Anglais -qui est fermée à la circulation des camions- sans être inquiété. Il répète ces manœuvres à trois reprises », affirme Mediapart.
A chaque fois, la scène est filmée, mais la police municipale ne réagit pas. Pour Mediapart, cela faisait déjà deux jours que le terroriste effectuait des repérages (onze en tout).