La France va-elle intégrer la liste des pays injustes qui sélectionnent la gravité d’un crime selon les origines ou les convictions religieuses de la victime ?
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Vendredi 23 décembre à Armentières, petite bourgade du Nord, deux jeunes femmes musulmanes voilées et une petite fille de 9 ans ont été renversées par un conducteur fou qui a décidé d’accélérer au moment même où les jeunes femmes et l’enfant étaient engagées sur le passage piéton.
Délaissée par la police qui a refusé de prendre leur plainte après leur sortie de l’hôpital, une des victimes Aurélie a sollicité le CCIF (Collectif Contre l’Islamophobe en France) afin que cette tentative de meurtre à caractère islamophobe soit condamnée à la hauteur de la gravité des faits.
De retour sur les lieux du délit, Aurélie émue et sous le choc, livre un témoignage poignant de ce qu’elle a vécu sur le territoire du pays républicain fière de sa devise « liberté, égalité, fraternité ».
Elle revient sur les détails des faits, afin que la véritable version soit dévoilée et que ce crime ne reste pas impuni. En effet, malgré la connaissance de l’identité du conducteur, celui-ci est toujours en liberté et aucune mesure n’a été prise à son encontre.
Le CCIF a repris le dossier afin de soutenir les victimes et les guider dans leur défense. Le Collectif s’implique activement afin d’apporter une aide juridique nécessaire à la prise en compte de l’hypothèse d’un crime haineux suggéré au regard des premiers éléments de l’enquête.
Si vous ne parvenez pas à visionner la vidéo ci-dessous, CLIQUEZ ICI.
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Le témoignage de Aurélie, victime renversée par un conducteur …
IMPORTANT : le témoignage de Aurélie, victime renversée par un conducteur à Armentières ce vendredi 23 décembre.
Si l’enquête devra déterminer de l’existence (ou non) d’un geste criminel consenti, les investigations menées doivent prendre en compte l’hypothèse d’un crime haineux suggéré par le profil des victimes et leurs témoignages, jusqu’à preuve du contraire.
A ce jour, que ce soit un crime de haine ou une perte de contrôle de la part d’une personne dont les capacités de vision et de conduite sont altérées, aucune mesure n’a été prise contre ce conducteur.
Partagez massivement son récit des faits afin que la parole des victimes ne tombe pas dans l’oubli.
Publié par CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France) sur mercredi 4 janvier 2017
