Il est clair que la politique menée par les socialistes depuis l’élection de François Hollande a de quoi mettre en colère beaucoup de monde.
Mais si une communauté devait se démarquer c’est bien la communauté musulmane car elle a contribué grandement à l’essor du PS en élisant l’actuel président de la République.
Bafouée et humiliée par le PS et son premier ministre, pourrait-elle faire la différence lors des prochaines élections présidentielles ? Alors que Benoît Hamon, à la surprise générale, sort grand vainqueur de la primaire de gauche, les musulmans de France pourrait bien prendre leur revanche.
Sous les feux des projecteurs, le député des Yvelines s’attend à voir les vieux dossiers ressortir et cela n’a d’ailleurs pas tardé puisqu’ un ancien tweet vient de refaire surface.
Un tweet datant de 2009 est réapparut sur le réseau social dès le lendemain des élections de gauche, on peut y lire un slogan de l’équipe d’Algérie scandé par Benoît Hamon:
« 1 2 3 viva l’Algérie » qu’il avait écrit lors d’un échange sur le football avec le blogueur Al Kanz.
Il ne serait dès lors pas étonnant de voir les habituels racistes et islamophobes sortir les griffes dans le but de casser son image et d’en faire le nouveau “Ali Juppé”. Mais ce qui est certain c’est qu’auprès des Algériens et autre Arabes il devrait avoir la cote.
L’équipe algérienne étant éliminée de la CAN, les supporters pourraient finalement reporter toute leur attention sur les élections PS à venir afin de doper les votes en faveur du député des Yvelines face à Valls qui n’a pas épargné les musulmans.
Brillant par leur absence et un fort taux d’abstentions, les banlieues pourraient bien faire la différence et montrer qu’elles représentent un enjeu non négligeable dans la vie politique de la France.
Rappelons que François Hollande a été élu grâce à la grande majorité des électeurs musulmans, mais une fois au pouvoir il s’est empressé, aidé par Valls, de multiplier les lois islamophobes: une trahison que les musulmans ne risquent pas d’oublier.
Bien sûr, rien ne nous prouve que la situation sera différente avec Benoît Hamon mais si un doute légitime persiste, dans le cas d’un Valls le doute n’existe pas, il nous l’a témoigné tout au long de son mandat.