Les actes de tortures pratiqués par les agents des services secrets israéliens ne sont en réalité qu’un secret de polichinelle, tout le monde est au courant mais l’omerta habituelle est de mise lorsqu’Israël est pointé du doigt.
Ces actes dégradants et inhumains perpétrés contre les Palestiniens sont arrivés à un tel point que même les médias israéliens tirent la sonnette d’alarme. C’est le quotidien israélien Haaretz qui lève le voile sur l’une des nombreuses ignominies de l’état hébreu en titrant dans son édition du 25 janvier: « Il faut mettre un terme à la torture en Israël ».
Haaretz a eu l’audace de briser le tabou “jalousement gardé” par Israël qui s’évertue encore à faire croire qu’il est une démocratie.
« La torture ne rapporte que de fausses confessions et déforme la justice » indique le journal qui publie les témoignages de plusieurs agents des services secrets israéliens (Shin Bet) confirmant la pratique régulière de la torture sur les Palestiniens.
Ces derniers affirment user « de violences telles que les gifles, les yeux bandés, les positions douloureuses, la privation de sommeil, le sac sur la tête, et autres méthodes de torture jusqu’à ce que la personne interrogée craque, même si elle hurle de douleur ».
Les tortures infligées visent officiellement à obtenir des aveux, mais elles ont surtout été soigneusement élaborées pour casser le moral des personnes interrogées sans laisser de traces physiques.
Une torture légalisée par la Cour suprême israélienne en 1999 qui demandait qu’elle soit utilisée qu’en « cas d’urgence » dans le cas d’une « attaque imminente », malheureusement l’urgence occasionnelle s’est rapidement transformée en urgence permanente et les Palestiniens interpellés sont systématiquement torturés.
« Prévenir un crime, ne justifie pas un autre crime, notamment dans un pays qui se prétend démocratique », conclut Haaretz qui contre tout attente demande que l’emploi de la torture soit interdit en Israël…