« Pour gouverner un pays, ma conviction est qu’il faut être irréprochable. Je pose le principe de l’exemplarité du Président et des ministres », ces nobles paroles ont été écrites le 18 septembre 2016 par François Fillon.
Bien sûr ce dernier n’était pas encore dans la tourmente du scandale et de la polémique, mais qu’aurait-il aujourd’hui à répondre à cette impertinence qu’il affichait si fièrement il y a encore quelques mois ?
« En trente ans, mon nom n’a jamais été associé à une affaire ou un comportement contraire à l’éthique », toujours François Fillon mais comme le dit le proverbe « il ne faut jamais dire jamais».
« La droiture doit être la vertu de la droite: c’est l’une des conditions de confiance et de l’autorité des institutions », un conseil qui n’a apparemment pas convaincu le candidat à l’élection présidentielle qui préfère recommander chaleureusement aux autres ce que lui-même est incapable de faire.
Parmi les citations de Fillon, nous garderons la meilleure pour la fin.
« Il y a injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et reçoivent de l’argent public ».
Lorsque l’on pense qu’à quelques mois des présidentielles, Fillon doit faire face à une affaire qui risque de plomber définitivement sa campagne qui piétine depuis sa victoire.
Selon le Canard Enchainé, Pénélope Fillon aurait touché près de 500.000 euros pour avoir été collaboratrice de son mari en tant qu’attachée parlementaire. Pourtant elle s’est toujours défendue de se mêler des affaires de son mari.
Alors les rumeurs vont bon train et la théorie de l’emploi fictif fait son apparition ce qui suscite bien sûr des interrogations sur un éventuel renoncement de l’ancien premier ministre.
Marine Le Pen déclare vendredi: « Il n’est pas très bon signe pour Fillon qu’un certain nombre de ses amis commencent à se poser la question de qui va le remplacer ».
François Fillon dément et souhaite faire « taire les calomnies », selon lui « la seule chose qui m’empêcherait d’être candidat, c’est si mon honneur était atteint, si j’étais mis en examen ».
Il ne reste plus qu’à patienter…