L’étau se resserre irrémédiablement sur l’entité sioniste.
Bien sûr nous sommes encore très loin d’une condamnation unanime, mais comme le dit ce célèbre proverbe : “Petit à petit, l’oiseau fait son nid”.
Pendant de nombreuses années l’état hébreu s’est enrichi sur le dos des Palestiniens. En les spoliant de leurs terres, il leur a volé leurs récoltes et les a privés de leurs seuls moyens de subsistance. Durant des années, Israël a usé et abusé de la complaisance des entreprises occidentales qui ont accepté les yeux fermés des produits dont elles connaissaient parfaitement la provenance.
Mais l’UE se réveille enfin et exige désormais des commerçants qu’ils affichent « colonie» » et non “Israël” pour tous les produits alimentaires provenant des Territoires occupés Palestiniens.
Dans le Journal Officiel du 24 novembre 2016, il est stipulé que le consommateur est en droit d’être informé de la provenance des produits qu’il achète, l’étiquetage ne peut en aucun être trompeur. Avant cette nouvelle réglementation l’étiquetage n’était soumis à aucune condition précise, un “vide juridique” exploité par les commerçants qui prenaient soin de ne pas mentionner l’origine des produits issus des colonies.
Les produits étaient étiquetés “Israël” sans préciser que cela signifiait en réalité Jérusalem-est, Cisjordanie ou encore le plateau du Golan. Trois régions hors d’Israël mais peuplées par les colons.
Le consommateur est en droit d’exiger de connaître la provenance des produits vendus dans le commerce, un droit dont nous ne profitons malheureusement pas assez.