Souvent présentés comme des “terroristes”, les musulmans sont pourtant les premières victimes du terrorisme d’Etat et des mouvements terroristes tels que Al Qaïda ou Daesh.
Tortures, pillages, viols et exécutions sommaires, les tués se comptent par dizaines de milliers à travers la planète. Musulmans palestiniens, Centre-africains, Ouïgours, Rohingyas auxquels il faut rajouter les musulmans résidents en occident de plus en victimes de la haine raciste.
Des témoignages effrayants nous parviennent régulièrement des Rohingyas, cette minorité musulmane opprimée par le régime birman. Sous prétexte de combattre des “insurgés” dont on ne connaît ni l’origine ni même s’ils existent vraiment, l’armée se livre à des raids meurtriers contre la communauté musulmane.
Il s’agit d’un « nettoyage ethnique » a déclaré un représentant des Nations unies, perpétré par les opérations militaires dans l’Etat de l’Arakan au nord du pays. La situation s’est fortement dégradée et les témoignages des réfugiés sont accablants, meurtres, massacres d’enfants, viols, pillages etc…
Les enfants souffrent de malnutrition et risquent de mourir à tout instant, le gouvernement birman empêche l’acheminement des aides alimentaires et l’accès à l’Etat de l’Arakan aux personnels humanitaires. Une situation tragique que réfute le gouvernement d’Aung San Suu Kyi qui persiste à nier l’évidence et accuse les ONG de colporter de fausses rumeurs.
Pourtant, les morts sont de plus en plus nombreux, des familles entières sont décimées. L’ONU réclame une commission d’enquête indépendante mais la communauté internationale ne semble pas plus préoccupée par le sort des Rohingyas que celui des Palestiniens.