Une victoire arrachée de justesse grâce à la détermination des parents de la petite Marwa 15 mois, victime d’un entérovirus foudroyant en septembre dernier.
Le Conseil d’Etat vient de trancher en ordonnant mercredi la poursuite des traitements de la petite fille hospitalisée à la Timone à Marseille, comme en atteste le message du papa publié sur Facebook.
Le soulagement des parents est grand après des mois d’une bataille rangée contre l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) qui a estimé qu’il s’agissait d’une « obstination déraisonnable » et d’un « acharnement thérapeutique ». Mais les images de la fillette publiée régulièrement sur les réseaux sociaux par son papa Mohamed Bouchenafa montrent de réels progrès, un constat qui n’a pas échappé au Conseil d’Etat qui a entériné sa première décision de poursuivre les soins contre l’avis des médecins.
Des experts ont été mandatés par le tribunal administratif de Marseille et leur diagnostic confirme « que l’état de conscience de l’enfant avait fait l’objet d’amélioration », la justice s’est rendue à leur avis en ordonnant la poursuite du traitement.
Pour les parents, c’est une « chance de survie » qu’ils ne comptent pas laisser passer, jusqu’au bout ils se sont battus contre la cruelle condamnation de leur enfant.
Les médecins avaient estimé que les troubles neurologiques causés par le virus sont irréversibles, Marwa est pour le moment maintenue artificiellement en vie à l’aide d’un appareil respiratoire.
Mais Mohamed ne demande qu’une seule chose c’est « qu’on laisse du temps à Marwa » chez qui il voit « des progrès chaque jour ».
Il a lancé une pétition sur le site Change.org et en quelques jours plus de 130.000 signatures ont été réunies.
Sa maman Anissa est « lucide » des séquelles irréversibles de sa fille et en accepte les conséquences, mais « ne brisons pas l’espoir » a-t-elle conclu.
Qu’Allah (soubhanou wa ta’ala) lui accorde la guérison !
Nous tenons à partager cette bonne nouvelle avec vous qui avez toujours était la pour Ma petite princesse Marwa, le…
Publié par Jamais sans Marwa sur mercredi 8 mars 2017