Finalement nous ne savons pas ce qui est le plus choquant, est-ce le DJ d’origine anglaise qui se permet de mixer un morceau avec l’appel à la prière en fond sonore ou tous ces jeunes tunisiens qui continuent à danser passifs face à l’outrage que cela représente ?
Dans une vidéo devenue virale (que l’on ne diffusera pas compte tenu de l’énorme blasphème), on assiste à une scène surréaliste qui se passe dans une discothèque de Nabeul dans la région de Hammamet en Tunisie.
A l’occasion d’une soirée qui a eu lieu le week-end du 1er avril animée principalement par des DJ venus de l’étranger, DJ Dax J un anglais, lance un morceau mixé par ses soins où les jeunes tunisiens en transe dansent frénétiquement les yeux hagards au son de la musique. Malgré l’appel du Muezzin qui se mélange au rythme endiablé de la musique techno, personne ne semble s’offusquer de ce sacrilège.
Sauf les autorités tunisiennes qui décident de fermer la boîte de nuit et de placer en détention provisoire « pour atteinte aux bonnes mœurs et outrage public à la pudeur » le gérant du club, a déclaré à l’AFP le gouverneur de Nabeul, Mnaouar Ouertani.
Ajoutant: « Nous ne permettons pas l’atteinte aux sentiments religieux et au sacré ».
Si les jeunes présents lors de la soirée sont restés impassibles, la vidéo postée sur les réseaux sociaux a entraîné un tollé d’indignation. A tel point que le ministère tunisien des Affaires religieuses prend l’affaire très au sérieux, dénonçant dans un communiqué « des actes portant atteinte au sacré et aux rites religieux », et que « se moquer des sentiments des Tunisiens et de leurs principes religieux est une chose absolument inacceptable ».
L’équipe d’Orbit Festival, organisatrice de l’événement qui s’est tenu du 31 mars au 2 avril, « décline toute responsabilité » et « présente ses excuses » dans un message publié sur sa page officielle Facebook.
« Le DJ Dax J est Anglais et a joué ce titre récemment en Europe », il ne s’est pas rendu compte « que cela pouvait offenser le public d’un pays musulman comme le nôtre », a-t-elle ajouté.
Ce dernier a aussi présenté ses « sincères excuses ». « Je n’ai jamais voulu provoquer ou offenser quiconque ».
Si le délit de blasphème à l’égard de l’Islam est toléré, voire encouragé en Occident, il ne peut en aucun cas être excusé dans un pays musulman.
Chers amis,
Nous tenons, tout d'abord, à remercier toutes les personnes qui nous ont fait honneur par leur présence….Publié par Orbit Festival sur lundi 3 avril 2017