La mort du footballeur Youcef Touati est au cœur de la polémique Prétendu mort après un accident de la route où sa Citroën C2 est percutée par le van qui ramenait la chanteuse Jenifer d’un concert à Bruxelles, le joueur grièvement blessé survivra encore dix jours avant de s’éteindre le 16 mars dernier (Allah ya rahmou).
Ces quelques jours de sursis ont été vécus par sa famille comme un véritable cauchemar. Dévastés par l’état de santé très préoccupant de Youcef, les membres de la famille ont dû en plus faire face à l’acharnement du personnel de l’hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) qui n’aurait pas tout mis en œuvre pour sauver le footballeur, rapporte le Parisien.
Une situation qui a poussé la famille Touati à porter plainte contre X pour « homicide volontaire » et « délaissement d’une personne hors d’état de se protéger en raison de son état de santé ».
Pour l’avocate de la famille, Elvire Cheron, interrogée par le Parisien « on l’a laissé mourir » pour appuyer ses dires, l’avocate énumère une série de « dysfonctionnements », tels que « l’absence d’intervention d’un interne au signal d’alerte d’un arrêt cardiaque », et une « programmation décroissante de l’assistance respiratoire ». « Ces éléments graves établissent des négligences graves commises par l’hôpital Beaujon et laissent suspecter de leur caractère intentionnel, ayant entraîné le décès de Youcef Touati », a-t-elle ajouté dans la plainte.
Des accusations que réfute catégoriquement le personnel de l’hôpital de Clichy-la-Garenne qui n’hésite pas à son tour à dénoncer les vives tensions auxquelles il a été confronté.
« Plusieurs plaintes ont été déposées », signale l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), en raison d’insultes et des menaces de la famille Touati.
La famille a quant à elle reproché à l’équipe médicale d’être favorable pour débrancher l’appareil de ventilation qui maintenait en vie le sportif, sous prétexte que la poursuite des soins pouvait s’apparenter à une « obstination déraisonnable ».
Le bras de fer entre les deux parties aura duré dix jours pour s’achever par la mort par arrêt cardiaque de Youcef.
Une mort présentée comme suspecte par la famille et qui serait intervenue suite un certain nombre de « dysfonctionnements » tels « l’absence d’intervention d’un interne au signal d’alerte d’un arrêt cardiaque » ou encore d’une « programmation décroissante de l’assistance respiratoire ».
« Ces éléments graves établissent des négligences graves commises par l’hôpital Beaujon et laissent suspecter de leur caractère intentionnel, ayant entraîné le décès de Youcef Touati », argumente Me Cheron.
