L’Algérie connait depuis plusieurs années une pénurie de médicaments. Les patients sont contraints de faire plusieurs allers-retours entre les pharmaciens et le médecin traitant afin de remplacer des médicaments introuvables sur le marché.

Pourtant au sein du gouvernement, le problème ne semble pas être d’une priorité absolue, les officiels assurent que la pénurie des médicaments est prise en charge par le secteur de la santé. En attendant, les pharmaciens, les médecins, les associations de malades, ne cessent de se plaindre du manque flagrant de médicaments.
Certains praticiens affirment qu’un nombre important de médicaments demeure introuvable dans les pharmacies.

Les ruptures de médicaments ont accentué la souffrance des patients qui font la tournée des pharmacies pour revenir bredouilles, confie un médecin généraliste de la Wilaya.

Les malades, déjà préoccupés par leur état de santé, sont forcés de se diriger vers l’unique pharmacie qui importe des médicaments directement de France.

Quand on est au courant de l’indisponibilité d’un médicament, on oriente nos patients vers cette officine. Mais ça reste le dernier recours, puisque les prix sont inabordables et le malade n’est pas remboursé, explique un médecin généraliste.

Les professionnels de la santé avouent ne pas connaître l’origine de ce manque qui pénalise lourdement les malades et leurs familles. Malgré les appels à l’aide, aucune amélioration n’a été observée.

Nous recevons des dizaines d’ordonnances portant des noms de médicaments introuvables sur le marché. Des produits souvent indispensables pour apaiser les maux et soulager le malade, (…), s’insurge un pharmacien.

La pénurie est telle que certaines boîtes de médicaments sont vendues vides comme on peut le voir sur cette vidéo. Les sachets de paracétamol ne contiennent que du vent !

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