Ce vendredi, le journal hébreu Maariv nous apprend que près de 80 usines israéliennes spécialisées dans la fabrication de produits laitiers sont menacées de fermeture en raison de l’impact conséquent des appels au boycott économique par les pays de l’Union européenne. Selon le journal, cette décision a eu impact majeur chez le secteur de produits laitiers.
Même si les pertes n’excèdent pas plus 30 millions de dollars par an selon le journal israélien, la décision reste tout de même un bon début pour les décisions futures qui interdiront de façon durable l’importation d’un quelconque produit ayant un lien de près ou de loin avec les colonies israéliennes.
Mouhanad Aaql, chercheur en économie israélienne, considère que cette dernière décision européenne est « la décision la plus courageuse depuis l’annonce du boycott de tout produit, service ou activité qui proviennent des colonies israéliennes ».
Yair Lapid, le ministre des Finances dans le gouvernement israélien a déclaré plus tôt que cette année, la perte annuelle globale de l’économie israélienne s’élèverait à 20 milliards de dollars et que le marché perd près de 9 980 emplois chaque année.
En décidant de boycotter l’Etat sioniste commercialement, économiquement, culturellement, et même académiquement, l’Union européenne se base sur les lois internationales de la Haye datant de 2004.
Les appels au boycott, sous toutes ses formes, sont dont très importants afin de faire régner la justice en Palestine: les colonies israéliennes construites sur les terres de Cisjordanie ne sont pas légitimes et transgressent ainsi l’article 49 de la Convention de Genève qui interdit à un pays de peupler des zones déjà occupées.