Il s’est vu refusé l’accès à l’abri de nuit en raison d’un quota de nuitées épuisé et a été contraint à passer la nuit dans la rue, devant l’abri. Jean-Luc, SDF, serait mort d’hypothermie, nous informe le site LaMeuse.be.
Ce triste fait s’est déroulé dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 mars. Ce soir-là, Jean-Luc, quinquagénaire, se rend à l’abri de nuit. À la rue, l’homme fréquente les services sociaux namurois depuis plusieurs mois. Il espère une nouvelle fois pouvoir passer la nuit au chaud.
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A peine sur place, on lui refuse l’accès. Abri complet ? Eh bien non, Jean-Luc avait seulement épuisé son quota de nuitées ! En dehors des mois de décembre à février où ils sont accueillis en permanence, les sans-abri namurois ne peuvent passer que 45 nuits par an à l’abri de nuit, pas une de plus.
Du coup, Jean-Luc a passé la nuit dans la rue, devant l’abri de nuit qui venait de lui fermer la porte au nez. Mais les températures étant très basses, le froid, lui aura été fatal. Le pauvre homme serait mort d’hypothermie.
« Il est décédé à l’hôpital, et pas devant l’abri de nuit », précise toutefois Stéphanie Scailquin (cdH), échevine [adjoint du maire, ndQ+] de la Cohésion sociale, qui se dit attristée par la situation.
Sur les réseaux sociaux, les citoyens se déchaînent : «Scandaleux», « honteux ». Même le président de la maison Croix-Rouge, à Jambes, Gérald Riboux, se dit « révolté ».
Selon LaMeuse.be du lundi 16 mars, le parquet de Namur annonce qu’il va ce lundi ouvrir une enquête afin d’établir les éventuelles responsabilités dans ce décès :
Hélas, ce cas n’est pas exceptionnel. De nombreux sans-abris dorment dans les rues, sous le froid, et sans que cela n’interpelle qui que ce soit.