Les ravages des attaques israéliennes dans l’enclave palestinienne n’ont pas fait que des morts et blessés humains. Au-delà des horreurs quotidiennes vécues par la population palestinienne, les animaux souffrent autant que les palestiniens. Les bombardements qui prennent pour cible les endroits névralgiques tant au niveau économique, social et culturel, ont eu raison du seul zoo de Gaza.
Le zoo de Rafah, seule distraction dans une ville en ruine a été ravagé. Les animaux délaissés par le manque de moyens n’ont, tout comme la population, que peu de perspective d’avenir.
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Mais c’était sans compter sur la pugnacité de l’un des habitants d’un camp de réfugiés de Gaza qui a adopté deux lionceaux du zoo. Au grand bonheur des 4 enfants de Saadi Jamal, la famille s’est agrandie et compte deux membres supplémentaires. « Ils vivent avec nous dans la maison comme des membres de la famille », explique cet employé des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne.
Pourtant dans le trois-pièces d’un camp de réfugiés la vie ne doit pas toujours être facile, mais pour ce père optimiste, rien ne pourra séparer ses enfants de leurs animaux de compagnie, pour qui ils « sont devenus de vrais amis avec les lionceaux et jouent toute la journée avec eux », déclare t-il.
Tout cela engendre évidemment des coûts importants pour la famille, qui vit déjà dans la précarité du camp et sous l’austérité dû au blocus imposé par Israël. Alors, espère Jamal, « dès que les lionceaux auront cinq mois », il les louera à « des restaurants, des parcs d’attractions ou des complexes balnéaires ». Il a même déjà reçu une offre de rachat, « 9.000 dollars » sans pour autant dévoiler le prix auquel il les a achetés.