Le site anglophone jewishbusinessnews nous apprend que la plus grande société française spécialisée dans l’environnement Veolia a rompu tous accords commerciaux avec Israël en raison de nombreux contrats que la multinationale aurait perdus, suite à la pression infligée par la campagne BDS.
La firme française se défait ainsi de 50% de sa participation dans l’usine de dessalement d’Ashkelon.
Un porte-parole de l’entreprise, Sandrine Guendouzi a affirmé : «Nous procédons à une vente globale de notre investissement et non à une vente par tranches de nos actions. »
La société détenait une participation dans City Pass, le propriétaire du tramway de Jérusalem. Dès lors, plusieurs militants de la campagne de boycott BDS se sont opposés à la participation de Veolia avec le métro léger de Jérusalem, car celui désert plusieurs arrêts à Jérusalem-Est, considéré par les militant pro palestiniens comme des territoires occupés.
Sandrine Guendouzi rajoute que la firme Veolia « a commencé à se désengager complètement de l’entreprise de transports et à vendre sa participation à Transdev » et ceci, dans le cadre d’un « plan de cession plus large initié et engagé en 2011 ».