D’après la communauté juive, nous serions arrivés au « paroxysme » des actes antisémites. Pour le prouver, celle-ci n’est jamais à court d’idée pour en rajouter une couche.
Un mois après les attentats de Paris, un journaliste israélien, correspondant pour le site d’informations israélien NRG, s’est promené, les 3 et 4 février, dans les rues de Paris affublé d’une kippa sur la tête. Accompagné d’un cameraman complice et d’un agent de sécurité, il a déambulé durant 10 heures, à Barbès et dans le département de Seine-Saint-Denis, guettant les réactions suscitées par sa kippa.
«Je couvre l’actualité de la communauté juive dans le monde entier, particulièrement en Europe. Plusieurs personnes de la communauté juive en France m’avaient fait part alors des attaques antisémites dont ils avaient fait l’objet dans la rue et j’en avais moi-même fait le constat. Après les derniers attentats, je voulais tenter cette expérience…», a-t-il expliqué lundi à 20minutes.fr.
A la fin de son reportage il réalise une compilation des moments les plus « chauds » dans une vidéo d’une minute trente.
Les sois disant « insultes » dont fait l’objet le journaliste sont inaudibles, seuls les sous-titres le laissent supposer. De plus les lieux traversés ne sont pas identifiables. Par contre ce qui est sûr, c’est qu’à aucun moment il n’est menacé ou approché par l’un des badauds.
Pourtant Zvika Klein, malgré son reportage peu convaincant sur le danger d’être juif en France, persiste à vouloir faire croire le contraire. «Dans les zones touristiques, l’ambiance est relativement calme, mais plus nous nous éloignons et plus les regards haineux, les phrases lancées, les attitudes me font sentir très mal, pas tranquille», parlant de Barbès et du département de Seine-Saint-Denis, comme l’antre du crime.
Le constat est sans appel pour le journaliste «Paris est une ville de moins en moins sûre pour les Juifs. Je ne pense pas que les no-go-zones existent. Mais les no-jews-zones sont malheureusement bien réelles».
La vitimisation à outrance fait partie des gênes de certains qui ne craignent pas le ridicule. Filmer 10 heures d’une prétendue haine antisémite et ne garder qu’une minute trente à l’arrivée, où on ne relève aucun acte antisémite, cela valait bien la peine de publier la vidéo !