L’ONG BarakaCity annonce qu’elle déposera une plainte sous 48 heures contre la banque Société Générale pour vol et escroquerie.
Sous 48 heures, nous engagerons une plainte pour vol et escroquerie contre la @SocieteGenerale .
Nous userons d’autres moyens légaux pour que l’ensemble des dons soient transférés, conformément à nos statuts juridiques, vers notre nouveau siège.— BarakaCity International (@Barakacity) November 16, 2020
Avant sa dissolution administrative en France, l’ONG BarakaCity a souhaité opérer des virements de fonds vers certaines succursales pour finaliser des projets en cours. La banque de l’association Société Générale n’a jamais exécuté les ordres de virements, et à fermer le compte de BarakaCity en conservant 500 000 euros de donations après la dissolution.
Alors que nous contestons fermement le procédé illégal et anticonstitutionnel de la dissolution de notre ONG devant le Conseil D’État lundi, nous venons d’apprendre que la @SocieteGenerale a fermé,sans courrier ni préavis,notre compte en «conservant» 1 demi million d’€ !
— BarakaCity International (@Barakacity) November 5, 2020
Dissolution de l’ONG BarakaCity
Dans un Tweet, Gérald Darmanin a annoncé que l’ONG BarakaCity a été dissoute en Conseil des ministres.
Ainsi il explique sur son compte Twitter au sujet de l’ONG :
« L’association BarakaCity a été dissoute en conseil des ministres ce matin. Comme le détaille le décret que j’ai présenté, elle incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes. »
Il a joint sa déclaration du « décret du portant dissolution d’une association ». Dans celui-ci, on peut lire au sujet de l’ONG :
« L’association BarakaCity propage des idées prônant l’islamisme radical et, par l’intermédiaire du compte personnel Twitter de son président ainsi que des comptes facebook et twitter de l’association, elle diffuse et invite à la diffusion d’idées haineuses, discriminatoires et violentes. »
Le décret visant l’ONG explique également :
« Considérant que l’ensemble des commentaires engendrés par les messages publiés sur les comptes des réseaux sociaux de l’association BarakaCity constituent par eux-mêmes une provocation à la haine, à la discrimination et à la violence, qu’ils sont toujours accessibles sans que son président, ni aucun membre de l’association ne procède, ni à leur retrait ni même à une quelconque modération des propos ainsi diffusés (…) le conseil des ministres entendu décrète que l’association dénommée Barakacity est dissoute. »