Suite à son règlement interdisant le port du voile dans l’enseignement communal (enseignement fondamental et primaire spécialisé), depuis la rentrée du 2 septembre dernier, la ville de Verviers en Belgique a été attaquée en justice par l’association bruxelloise ASBL (Association Sans But Lucratif).
Suite à la nouvelle réglementation, une douzaine de musulmanes avaient quitté l’école.
L’ASBL exige donc le retrait de la disposition concernant le port des signes ostentatoires avec astreinte de 650 euros par jour de discrimination si leur requête aboutissait.
« Nous avons décidé d’adopter une autre approche et de faire valoir la législation anti-discrimination du décret de 2008 de la Communauté française », explique Mehmet Alparslan Saygin, administrateur-fondateur de l’ASBL.
« Justice & Democracy » estime que le règlement outrepasse clairement les attributions légales d’une école en diminuant l’autorité parentale et la liberté de transmission des valeurs qui semblent importantes aux parents pour leurs enfants. Il enfreindrait donc le principe de neutralité et de liberté religieuse.
Une seconde action a été introduite au nom d’un des élèves qui a quitté l’enseignement communal suite à ce nouveau règlement.
Espérons que cet exemple européen donne de l’espoir et du courage à l’ensemble de notre communauté, épuisée par ces attaques et intimidations incessantes.