Depuis le début de l’offensive israélienne « bordure protectrice », plusieurs appels aux boycotts ont circulé via les réseaux sociaux et de nombreux pays ont déjà fait savoir qu’ils banniraient l’achat des marques provenant des territoires occupés.
Par ailleurs, certaines informations ont déjà circulé autour d’un chiffre: 729 . Ce code concernerait tous les produits fabriqués en Israël.
Ce renseignement est partiellement vrai : ces trois premiers chiffres sont en réalité des indicateurs très peu fiables car l’indicatif proviendrait plus du siège social que du lieu de fabrication du produit. Par exemple, une entreprise française peut très bien fabriquer un produit en Israël et le vendre sous un indicatif français (300 à 379) et vice versa (une société israélienne qui fabrique ses produits en Israël pourrait les classer sous un indicatif français à partir du moment où la société possède une filiale en France.)
« Le but n’est pas de se fier uniquement au chiffre 729 ou, à l’inverse, de se perdre dans des listes interminables de produits plus ou moins liés à Israël »; explique le mouvement BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions).
Voilà une déclaration qui ne nous facilite pas la tâche. Dès lors que nous ne pouvons plus faire confiance à cet indicatif, comment repérer les véritables produits provenant d’Israël afin de les boycotter et ainsi faire un tri raisonnable lors de nos prochains achats ?
SOLUTION:
C’est là qu’une application pour Smartphones tombe à pic : l’application Buycott.
Comment ça marche ? Le principe est plutôt simple : l’utilisateur s’abonne à des « campagnes » qui lui permettent de filtrer ses achats en scannant le code-barre du produit à l’aide de son téléphone. Si l’utilisateur scanne par exemple le code-barre d’une canette de Coca Cola, le programme envoie une sorte d’alerte quant à l’achat du produit en question : « Coca-Cola a acheté 43% de Neviot Water en 2001 pour 20 millions de dollars, une entreprise qui possède 40% du marché de l’eau en bouteille en Israël. »
Le mouvement BDS envisage également à l’élaboration d’une application similaire, spécifique à l’Hexagone. Il faudra donc se montrer patient puisque le programme ne sera élaboré qu’à partir du mois de septembre.