Ce n’est pas Christophe Colomb qui aurait découvert l’Amérique, mais un autre homme, dont le nom n’apparaîtrait à aucun endroit dans les livres d’histoire. Il s’agirait d’Abu Rhan al-Biruni, un astrologue, voyageur et physicien, nous apprend le magazine mensuel britannique History Today.
Né en 973 dans un faubourg de Kath (actuel Ouzbékistan) Al-Bīrūnī, Afzal Muḥammad ibn Aḥmad Abū al-Reḥān, qui était à la fois un mathématicien, un astronome, un physicien, un érudit, un encyclopédiste, un philosophe, un astrologue, un voyageur, un historien ainsi qu’un pharmacologue, a énormément contribué aux domaines des mathématiques, philosophie, médecine et des sciences. Il est notamment connu pour avoir étudié la thèse de la rotation de la Terre autour de son axe et autour du Soleil.
Cet homme de science aurait donc découvert l’Amérique, quatre siècles avant Christophe Colomb, à qui les livres d’histoires attribue habituellement la découverte du nouveau continent en 1492.
Le magazine britannique History Today a tenté d’expliquer que ce scientifique, passé aux aux oubliettes, a réussi à devancer Christophe Colomb grâce à la seule puissance de ses savants calculs.
A l’âge de 30 ans, il arrive à la conclusion que la Terre est ronde et décide donc de placer une sphère sur la nouvelle carte du monde. Ce jeune musulman s’aperçoit que le continent eurasien représente selon ses calculs, que deux cinquièmes de la surface totale du globe.
Selon les géographes de son époque, le continent eurasiatique était entouré d’un vaste “océan mondial”; théorie que Abu Rhan al-Biruni considère comme peu satisfaisante, avant d’en arriver à la conclusion qu’au moins deux autres continents existent sur Terre.
En 1037, après une trentaine d’année de recherches, Al-Biruni est persuadé qu’un autre continent existe. Il n’est pas un explorateur, comme l’ont été les Vikings, qui en l’an 100 ont posé le pied en Amérique sans se rendre compte de leur découverte. Il n’a jamais quitté son laboratoire et vu de ses propres yeux les fameux territoires, dont il parle dans l’ensemble ses livres. Al-Biruni est un tout simplement un chercheur, qui, par une très habile et méticuleuse utilisation des observations et des données quantitatives, est tout de même parvenu à prouver l’existence du Nouveau monde.
Il mérite donc à ce titre, autant que les autres, l’honneur d’être considéré comme un découvreur de l’Amérique, conclut le History Today.