Une nouvelle vidéo du traitement inhumain dont sont victimes les Ouïghours circule sur les réseaux, sans qu’on puisse avoir plus d’infos sur le lieu et la date précise de cette terrible scène.
Des images révèlent l’horreur de leur détention
Ces camps de travail sont fermés par de grands murs massifs, avec des postes de sentinelle externes dans les coins et dans le champ visuel.
Les bâtiments destinés aux détenus ouïghours sont généralement de quatre ou cinq étages, avec de petites pièces des deux côtés d’un couloir les séparant. Ils sont fermés plus loin avec des grilles métalliques à double couche. En effet, il y a au moins trois clôtures pour n’importe quel bâtiment de n’importe quel côté avec des systèmes de surveillance de haute technologie.
Les casernes à un étage avec des toits rouges sont généralement utilisées comme camps de travaux forcés. Notamment pour la fabrication de petits composants électroniques pour les entités gouvernementales afin d’accélérer la production.
La présence de véhicules de l’Armée chinoise autour de ces installations pendant la phase de construction suggère que les projets ont été exécutés sous la supervision directe de celle-ci.
De plus, les coordonnées de localisation fournies par les images satellites montrent que les goulags chinois ont été construits principalement en dehors des villes. Et ce, afin de rendre leur accès difficile au grand public.
Par ailleurs, les familles musulmanes sont particulièrement visées. En effet, l’objectif du gouvernement chinois est de séparer les membres d’une même famille. Ainsi, divers rapports suggèrent que les enfants et leurs parents sont détenus dans différents centres de détention d’où ils sont transférés dans divers goulags loin de leurs amis et parents. Ils sont ensuite contraints de signer de faux aveux concernant leur implication dans des activités terroristes, suggèrent les rapports.