Un personnel de l’aide aux devoir dans un établissement de Corbeil-Essonnes s’en est pris à une élève de confession musulmane en raison de sa tenue vestimentaire, la jeune femme portait simplement une robe longue. Pour l’employé de l’établissement, cet accoutrement serait « contraire aux valeurs laïques ».
D’autres élèves ont également témoigné sur le comportement de Pierre, personnel de l’aide au devoir.
Les élèves doivent pouvoir s’instruire et étudier sans être constamment pointés du doigt, par conséquent il ne doit plus travailler dans l’enseignement. pic.twitter.com/GPqWiTTCpQ
— Tajmaât (@Tajmaat_Service) March 27, 2022
En 2021, le nombre d’actes racistes et antireligieux a augmenté
Au total, la police et la gendarmerie ont enregistré 6 300 crimes ou délits (+13%) et 6 200 contraventions (+26% par rapport à 2019) à caractère raciste, désignant des actes commis « en raison de l’ethnie, de la nation, d’une prétendue race ou de la religion ».
Les crimes et délits à caractère raciste, xénophobe et antireligieux signalés aux forces de l’ordre ont augmenté de 13% en 2021 par rapport à 2019, selon les chiffres publiés vendredi 11 mars par le ministère de l’Intérieur. L’année 2019 a été choisie comme année de référence car les données de 2020 ont été faussées par la crise sanitaire et les périodes de confinement.
L’étude ne donne pas le détail des faits relevant d’actes antichrétiens, antimusulmans ou antisémites. Quatre fois sur cinq, il s’agit d’injures, de provocations ou de diffamations publiques, indique Franceinfo.
6 200 contraventions sur l’année
Au total en 2021, la police et la gendarmerie ont enregistré 6.300 crimes ou délits (+13%) et 6.200 contraventions (+26% par rapport à 2019) à caractère raciste, désignant des actes commis « en raison de l’ethnie, de la nation, d’une prétendue race ou de la religion ». L’étude ne donne pas le détail des faits relevant d’actes antichrétiens, antimusulmans ou antisémites. Quatre fois sur cinq, il s’agit d’injures, de provocations ou de diffamations publiques. Ces données ne représentent « qu’une faible partie des faits à caractère raciste subis » par les victimes qui signalent peu ces atteintes aux forces de l’ordre, souligne Beauvau.
Selon l’enquête « Cadre de vie et sécurité » de 2019, 1,2 million de personnes ont déclaré avoir été victimes d’atteintes racistes en 2018. Entre 2013 et 2018, seul un quart des victimes de menaces ou violences physiques racistes et 5% des victimes d’injures racistes ont, en moyenne, déclaré avoir déposé plainte, selon cette étude. Les victimes des crimes et délits racistes (5 720) sont essentiellement des hommes âgés de 25 à 54 ans, avec une surreprésentation d’étrangers originaires d’un pays d’Afrique, précise La Voix du Nord.