Dans un entretien accordé à CNews, le professeur Didier Raoult a émis un doute sur l’utilité dans possible vaccin. « Je ne sais pas si le vaccin aura une utilité, si la maladie reste ce qu’elle est maintenant, je ne sais pas qui va vouloir se faire vacciner pour un truc qui ne tue pas », a-t-il souligné.
Professeur Didier Raoult : « Dans les cas qu’on trouve maintenant et ceux qu’on trouvait en février ou en mars, ce n’est plus la même maladie » pic.twitter.com/G5rKZjZHRU
— CNEWS (@CNEWS) August 19, 2020
Pour autant, il interdit à quiconque de le qualifier d’anti-vaccin. « Le monde n’est pas divisé en deux, il n’y a pas un monde des pro-vaccin et des anti-vaccin. J’interdis à quiconque de me catégoriser pro ou anti, la vie n’est pas comme ça » a-t-il insisté.
“Qui voudra se vacciner contre quelque chose qui ne tue pas ?”
Pour appuyer son raisonnement, Didier Raoult ajoute que la Covid-19 n’est « pas pire que la grippe ». « Nous sommes très loin du 1% de morts dans les hôpitaux », ce qui est extrêmement bas selon le médecin. D’autant que, selon le directeur de l’IHU Méditerrannée, “ce n’est plus la même maladie qu’en février. La forme est très bénigne aujourd’hui ». Selon lui « la grippe a davantage tué en 2017 que le Covid-19 en 2020. »
« Ce n’est plus la même maladie »
Alors que de plus en plus de cas sont recensés ces dernières semaines, le professeur estime que la situation est différente : « entre les cas que l’on trouve maintenant et ceux que l’on trouvait en février ou en mars, ce n’est plus la même maladie ». « Ce que l’on trouve maintenant, ce sont des formes bénignes, la proportion des gens hospitalisés est beaucoup plus faible » a-t-il ajouté.
Le nouveau coronavirus « n’est pas plus mortel que les autres maladies virales respiratoires » affirme le spécialiste des maladies infectieuses.
Port du masque
Interrogé sur le port du masque, le professeur Didier Raoult a fait part de son inquiétude. « Si les masques peuvent rassurer c’est une chose, mais je suis inquiet qu’on fasse une fixation trop importante dessus, parce que maintenant ce sont les gens qui vont vouloir faire la loi ». Le spécialiste des maladies infectieuses « aurait préféré qu’on reste à un niveau de recommandation plus que d’obligation ».