Nîmes – Alors que la pandémie sévit dans l’hexagone et dans le monde avec une violence rare, une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux montre une employée de l’hôpital de Nîmes Carémeau filmant les couloirs de l’hôpital entièrement déserts !
De nombreux Français remettent en question la thèse officielle de l’épidémie de coronavirus Covid-19 affirmant que les médias surmédiatisent un virus qui ne tue pas plus que la grippe saisonnière afin de propager un climat de peur et ainsi permettre aux gouvernements d’imposer des lois et des restrictions aux citoyens.
Centralisation des hôpitaux
Alors que l’épidémie éprouve le monde, les hôpitaux sont particulièrement sollicités. Le personnel hospitalier est loué pour son dévouement, et même applaudi tous les soirs. Il faut dire que le manque criant du matériel le plus élémentaire rend parfois leur travail assez acrobatique, voire dangereux.
Et ce sont des entreprises n’ayant souvent rien à voir avec le domaine médical qui pallient ces manques : pensons à Décathlon et son masque de plongée qui nous plonge justement dans l’absurde d’un système à bout de souffle. On entend donc déjà des appels à revoir largement à la hausse les budgets des hôpitaux.
Selon l’OCDE, dans les hôpitaux français, 405 600 personnes (ETP) œuvrent à des tâches autres que médicales, soit 54 % de plus qu’en Allemagne, dont la population est pourtant près de 25 % supérieure à celle de la France.
Avant donc de parler de plan d’hôpital, qui ne serait que l’énième des versions que chaque gouvernement a proposées depuis plus de 20 ans, il convient de se saisir de ce problème propre à la France, à son système aussi extrêmement centralisé que complexe, de redonner aux hôpitaux leurs capacités à respirer par eux-mêmes, explique Contrepoints.