Le ministère des Armées a reconnu vendredi 24 avril avoir acheté de la chloroquine en Chine pour constituer un stock «par précaution», si jamais ce traitement, dont l’efficacité contre le coronavirus fait débat dans le monde, était finalement validé par les autorités sanitaires, rapporte Le Figaro.
«Dans un contexte de fortes tensions des approvisionnements de matières premières à usage pharmaceutique, le ministère des Armées a réalisé un achat de précaution, si jamais la chloroquine se révélait validée par les autorités de santé comme étant utile pour lutter contre le Covid-19», a déclaré le ministère après la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo devenue virale montrant cette livraison à destination des armées.
Je laisse ça là… possible que ce soit pour l’opération Barkhane. pic.twitter.com/D48gvVhQK5
— Krach (@Krach2020) April 24, 2020
L’homme en voix off affirme que les barils contiennent un total de « 70 kg« . Il en profite pour affirmer qu’on soigne les militaires avec ces médicaments, et ironise sur ceux qui se moquent du Pr Raoult.
Le ministère confirme que cette livraison provient bien de Chine et qu’il s’agit bien de « sel ou phosphate de chloroquine, qui permet le développement d’une forme injectable« . Il ne confirme toutefois pas la quantité de produit commandé.
En France, le Pr Didier Raoult, patron d’un centre de traitement et de recherche médicale de renommée mondiale à Marseille, promeut un traitement du Covid-19 utilisant l’association hydroxychloroquine-azithromycine. Mais ses études, montrant selon lui l’efficacité de ce traitement, sont critiquées au sein du corps médical en raison de leur méthodologie.