Patrick Devedjian, ancien ministre de Nicolas Sarkozy et du conseil départemental des Hauts-de-Seine est décédé des suites du Covid-19, dans la nuit de samedi à dimanche, annonce le conseil départemental des Hauts-de-Seine ce 28 mars.
Le président (LR) du conseil départemental des Hauts-de-Seine avait été hospitalisé après avoir été testé positif au Covid-19. Il est décédé à l’âge de 75 ans.
Je suis touché par l’épidémie, donc à même de témoigner directement du travail exceptionnel des médecins et de tous les personnels soignants. Fatigué mais stabilisé grâce à eux, je remonte la pente et leur adresse un très grand merci pour leur aide constante à tous les malades.
— Patrick Devedjian (@DevedjianP) March 26, 2020
Jeudi, il avait indiqué dans un tweet être “touché par l’épidémie, donc à même de témoigner directement du travail exceptionnel des médecins et de tous les personnels soignants”. “Fatigué mais stabilisé grâce à eux, je remonte la pente et leur adresse un très grand merci pour leur aide constante à tous les malades”, ajoutait-il.
Grande tristesse d’apprendre la mort de Patrick Devedjian. Homme courageux et totalement devoué à sa ville d’Antony et aux Hauts-de-Seime. Condoléances à sa famille et à ses équipes.
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) March 29, 2020
Gérard Larcher, président du Sénat a aussitôt réagi sur Twitter : “Grande tristesse d’apprendre la mort de Patrick Devedjian. Homme courageux et totalement dévoué à sa ville d’Antony et aux Hauts-de-Seine. Condoléances à sa famille et à ses équipes”.
« Tous les hommes sont mortels, mais les morts n’ont pas la même signification », dit un proverbe chinois. » La mort des uns pèse le poids de l’Himalaya, alors que celle des autres pèse moins qu’une feuille morte » !
Dans quelle catégorie des mortels peut-on mettre la mort de Patrick Devedjian ? A chacun ses « héros ».
Ce que nous savons de cet homme, c’est qu’il a passé environ 60 ans dans la politique, en commençant par « militer » pour l’OAS en 1962 (peut-être aussi au sein des organisations terroriste Ordre nouveau et/ou Charles Martel), en passant par le Gaullisme jusqu’au Sarkozisme. Et il n’a jamais trahi sa ligne politique !
Bien plus tard a exprimé quand même un petit « regret » dans un livre, celui de « L’erreur de la jeunesse » pour son soutien à la ou les organisations terroristes qui ont terrorisé les Algériens en 1962 en Algérie, puis de 1971 à 1973 en France après la nationalisation des sociétés pétrolières françaises par l’Algérie, en tuant et blessant des centaines de personnes.