L’Arabie saoudite a déclaré que les pèlerins espérant effectuer le pèlerinage annuel du Hajj devraient être vaccinés contre Covid-19, selon des rapports locaux.
Le ministre saoudien de la Santé, Tawfiq al-Rabiah, a déclaré qu’une « vaccination obligatoire » serait requise pour tous les pèlerins prévoyant d’assister à l’événement de cinq jours en juillet.
Rabiah n’a pas confirmé si les pèlerins de l’extérieur du royaume seraient autorisés à entreprendre le Hajj, mais a déclaré qu’un vaccin serait la « condition principale » pour y participer, indique le Middle East Eye.
Le Hajj est l’un des cinq piliers de l’islam. On s’attend à ce que les musulmans qui sont physiquement et financièrement capables de le faire au moins une fois dans leur vie.
Le pèlerinage attirait généralement au moins 2,5 millions de personnes du monde entier.
Mais l’année dernière, Riyad a pris la décision historique de limiter le nombre de pèlerins capables d’assister au Hajj à cause du coronavirus.
Les deux tiers des pèlerins étaient des résidents étrangers et un tiers des personnes sélectionnées étaient du personnel de sécurité et médical d’Arabie saoudite.
Les pèlerins sélectionnés pour assister au pèlerinage ont été choisis via un portail en ligne et doivent être âgés de 20 à 50 ans.
Les participants ont reçu des tapis de prière et des vêtements spéciaux à porter.
Les restrictions de Covid assouplies pour la Omra
En octobre, les autorités saoudiennes ont assoupli les restrictions relatives aux coronavirus et ont autorisé des milliers de pèlerins à entrer dans la Grande Mosquée de La Mecque pour effectuer la Omra, un petit pèlerinage qui peut être fait toute l’année, pour la première fois en sept mois.
Les pèlerins ont été autorisés à visiter les villes de La Mecque et de Médine, mais malgré leur autorisation de revenir, une série de restrictions avait été mise en place pour empêcher la propagation du coronavirus.
Un agent de santé doit accompagner les groupes et des équipes médicales sont présentes en cas d’urgence.
D’autres restrictions incluent l’interdiction aux pèlerins de toucher la Kaaba, la structure cubique vers laquelle les musulmans prient cinq fois par jour.
