Comme si le Coronavirus qui sévit actuellement à l’échelle planétaire n’était pas assez meurtrier, certaines personnes aux convictions extrêmes et racistes ont tenté de transmettre ce virus à des personnes de leur quartier. Une nouvelle qui fait froid dans le dos. C’est pourtant ce que viennent d’annoncer les représentants des forces de l’ordre américaines concernant des suprémacistes blancs soucieux de protéger « leur race ».
Les terroristes, convaincus de la « supériorité de la race blanche » échangeaient des messages cryptés via l’application Telegram. Des extraits de leurs conversations ont pu être diffusés.
« De la salive sur les poignées de portes »
Ils conseillaient notamment de « passer le plus de temps possible dans les lieux publics » auprès de leurs « ennemis » afin de transmettre le virus.
Ils s’encourageaient également à nuire aux forces de l’ordre et aux représentants de l’état en déposant « de la salive sur les poignées de portes » et les ascenseurs des administrations gouvernementales.
Toujours plus loin dans l’horreur, certains parmi eux proposaient de remplir de salive contaminée des bouteilles avec vaporisateur afin de la répandre sur le voisinage « non-blanc« . Tout en décrivant ce type d’actions comme une « obligation« , un devoir, au risque de se voir eux-mêmes contaminés.
Des informations certes odieuses mais pas nouvelles
En effet, ce n’est pas la première fois que de telles idées traversent l’esprit des suprémacistes blancs. Il est malheureusement courant que des terroristes évoquent le sujet d’attaques biochimiques, un sujet aussi populaire que fantasmé par ces extrémistes de la violence.
À ce sujet, le FBI ne semble pas optimiste quant à l’avenir. Il multiplie ces derniers temps les avertissements concernant les motivations des extrémistes et leurs modes opératoires. La menace d’attaques racistes se fait de plus en plus forte selon une déclaration du FBI, au regard d’une montée de violence dans les attaques néo-nazi. À un point tel que Christopher Wray, directeur du FBI s’est exprimé il y a peu à ce sujet en traitant ce type de violence de « priorité parmi les menaces de la nation. »