Ce jeudi 6 mai 2021, Assa Traoré comparaît devant le tribunal judiciaire de Paris. Elle est poursuivie pour diffamation par les gendarmes ayant interpellé son frère, en juillet 2016.
« Assa Traore commence à nous les briser. Pour qui se prend-elle ? Elle croit que parce que Noire, elle va avoir une justice sur mesure ? Pour Adama Traore, elle n’a qu’à attendre comme tous les Français victimes, souvent de certaines immigrations, que la justice se prononce ! » s’époumone Jean Messiha.
« Je suis juste une sœur qui a perdu son frère et qui demande la justice »
Objet du procès, la tribune d’Assa Traoré, intitulée « J’accuse », publiée sur Facebook en juillet 2019, au troisième anniversaire du décès d’Adama. Dans une référence à la formule d’Émile Zola, Assa Traoré cite les noms des gendarmes et les accuse dans une anaphore « d’avoir tué (son) frère Adama Traoré en l’écrasant avec le poids de leurs corps », « de ne pas (l’)avoir secouru » et « d’avoir refusé de (le) démenotter en affirmant qu’il simulait ».
Les trois gendarmes, auxquels Assa Traoré espérait être confrontée, étaient absents.
« En quoi donner le nom des gendarmes permet d’aboutir à la vérité ? En quoi jeter en pâture change quoi que ce soit à cette quête de vérité ? », a soutenu Me Bosselut. « Madame Traoré n’est pas satisfaite par l’information judiciaire et veut lui substituer une vérité médiatique, la sienne », a tancé l’avocat, pointant l’« animosité personnelle » de l’autrice du texte.
Messiha? Tête de pangolin ,ex mangeur de fèves veut être plus gaulois que les Français pure souche. Il peut continue à leur brosser les (….) ,tata Marine le considèrera toujours comme un nioul ,indigène , »francais » de dernière catégorie. Honte à lui.