Dans un live publié sur les réseaux sociaux, Idriss Sihamedi annonce son intention de déposer une plainte contre Gérald Darmanin pour abus de pouvoir et diffamation. Trois victoires judiciaires successives ont donné raison au fondateur de l’ONG Baraka City contre les mesures administratives imposées par le ministère de l’Intérieur.
3 VICTOIRES JUDICIAIRES. LA SUITE ? https://t.co/XYKU9bzZOX
— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) January 16, 2021
Idriss Sihamedi considère que la dissolution arbitraire de son ONG – venant en aide à plus de 2 millions de bénéficiaires – a été opérée en raison du procès pour « cyberharcèlement » à l’encontre de Zineb El Rhazoui pour lequel il a obtenu une relaxe.
La dissolution de @Barakacity s’est faite ( aussi ) sur la base de mes propos.@GDarmanin déclarait que j’harcelais ZinebElRhazoui
J’ai alors tout expliqué aux juges,3 juges ont prononcé la relaxe !
2 plaintes contre @GDarmanin sont en cours pour diffamation et abus de pouvoir. https://t.co/dt7tIDWtEi— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) January 16, 2021
Dissolution de l’ONG Baraka City
Le 28 octobre dernier, Gérald Darmanin s’est emparé de son compte Twitter pour annoncer que l’ONG BarakaCity a été dissoute ce matin en conseil des ministres.
L’association BarakaCity a été dissoute en conseil des ministres ce matin.
Comme le détaille le décret que j’ai présenté, elle incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes. A lire? pic.twitter.com/GEDAN4S9kT— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 28, 2020
Ainsi il explique sur son compte Twitter au sujet de l’ONG :
« L’association BarakaCity a été dissoute en conseil des ministres ce matin. Comme le détaille le décret que j’ai présenté, elle incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes. »
Il a joint sa déclaration du « décret du portant dissolution d’une association ». Dans celui-ci, on peut lire au sujet de l’ONG :
« L’association BarakaCity propage des idées prônant l’islamisme radical et, par l’intermédiaire du compte personnel Twitter de son président ainsi que des comptes facebook et twitter de l’association, elle diffuse et invite à la diffusion d’idées haineuses, discriminatoires et violentes. »
Le décret visant l’ONG explique également :
« Considérant que l’ensemble des commentaires engendrés par les messages publiés sur les comptes des réseaux sociaux de l’association BarakaCity constituent par eux-mêmes une provocation à la haine, à la discrimination et à la violence, qu’ils sont toujours accessibles sans que son président, ni aucun membre de l’association ne procède, ni à leur retrait ni même à une quelconque modération des propos ainsi diffusés (…) le conseil des ministres entendu décrète que l’association dénommée Barakacity est dissoute. »