Jérusalem – La police israélienne a attaqué des fidèles exécutant des prières de l’Aïd à l’extérieur de l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa, blessant plusieurs Musulmans âgés, sur le site vénéré de Jérusalem-Est occupée.
Israel ruins The Joy Of #Eid
Dozens of Israeli occupation soldiers aggressively attacked, assaulted and arrested Palestinian worshippers who performed Eid prayer at one of the gates of Al-Aqsa mosque compound. ?Remember them in your Prayers ?#EidAlFitr #PalestineWillBeFree pic.twitter.com/7bGcxZn8vU
— Voice?_Of_A_Hindustani™? (@ihjas0) May 24, 2020
L’agence de presse palestinienne Wafa a rapporté que les forces israéliennes avaient utilisé des matraques et des crosses de fusil pendant l’attaque.
La mosquée reste fermée en raison de la pandémie de coronavirus, mais les habitants palestiniens de Jérusalem se sont rendus sur le lieu saint pour prier le plus près possible.
La mosquée – le troisième site le plus sacré de l’Islam – rouvrira après l’Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne sacré du Ramadan dimanche, a annoncé mardi l’organe directeur du site.
Elle est depuis longtemps au cœur des tensions entre Israéliens et Palestiniens.
Eglise du Saint-Sépulcre fermée
Deux mois après sa fermeture dans le cadre des précautions anti-coronavirus, l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem est restée fermée au public dimanche, malgré une annonce officielle de sa réouverture.
Situé dans la vieille ville fortifiée de Jérusalem-Est annexée à Israël, la plupart des chrétiens pensent que le site est l’endroit où Jésus a été crucifié et enterré.
Des millions de pèlerins visitent l’église chaque année, mais elle a été fermée le 25 mars, avant les vacances de Pâques, dans le cadre des mesures imposées pour lutter contre la propagation de la maladie de Covid-19 en Israël et dans les territoires palestiniens.
Les dirigeants des trois dénominations qui partagent le site avaient déclaré samedi dans un communiqué conjoint qu’il rouvrirait le 24 mai « aux fidèles pour visites et prières ».
Les confessions grecques orthodoxes, arméniennes et catholiques romaines partagent la garde de l’église du Saint-Sépulcre.
Ils ont déclaré que l’entrée serait limitée à un maximum de 50 personnes à la fois, « à ceux qui n’ont pas de fièvre ou de symptômes d’infection et portent des couvre-visages appropriés ».
Mais dimanche matin, les fidèles se sont vu refuser l’entrée.
Les responsables religieux ont déclaré que la réouverture a été reportée mais n’a pas donné de nouvelle date, laissant entendre qu’il y avait des difficultés à compter les chiffres afin de maintenir la distance sociale.
