Dans son dernier freestyle publié sur ses réseaux sociaux, le rappeur Hatik a soulevé une vague d’indignation en associant des actes rituels de la religion musulmane à une relation amoureuse dans ses paroles.
« J’m’allonge par terre dans le noir,
Juste pour retrouver le nord,
J’mets l’son de la télé à fond,
Pour pleurer sans que tu l’remarques,
J’reviens dans la pièce, j’enfile mon qamis,
J’me mets à prier, mais t’es plus derrière
Tu connais bien la sourate que j’recite
On l’a apprise ensemble l’année dernière,
Quand tout allait bien, quand y’avait que nous,
Quand on s’aimait pas juste avec les mots,
Jtaimerais a jamais,
Jpenserai à toi en sortant du jammah,
En craignant d’te voir avec ton mari,
En craignant d’te voir avec ton mari,
La route est mouillée pourtant j’accélère,
Et le compte tour me dit qu’c’est l’heure,
J’vais partir en haut comme un étoile,
Retrouver ceux pour j’ai pour qui j’ai prié,
Jtai dit je t’aime avant d’partir
Peut être que j’aurais du l’crier,
Peut être que j’aurais m’aimer autant que jtai aimé,
Ptet que j’aurais quitter l’navire au port
Ou bien jamais te voir dans cet aéroport
Ptet que j’aurais du faire qu’un aller retour,
Ptet que j’aurais jamais du aller au bout,
Mais j’aurais pas su c’que c’est d’aller au bout
Ptet que j’aurais jamais du aller au bout,
Mais j’aurais pas su c’que c’est d’aller au bout
Ptet que j’aurais jamais du aller au bout,
Mais j’aurais pas su c’que c’est d’aller au bout »
