L’extension du boycott des produits made in Israël ainsi que le refus de tout investissement avec ce dernier fait trembler l’Etat sioniste : c’est au tour des Pays-Bas d’en faire autant !
Le fond PGGM, qui est l’un des plus grands fonds de pension du pays et gérant plus de 153 millions d’euros, a annoncé cette semaine avoir décidé de rompre tout investissement dans les produits de cinq banques israéliennes, pour la simple et bonne raison que celles-ci financent la construction de colonies dans les territoires occupés qui ne font pas partie de l’Etat israélien et donc illégal en soi. « Étant donné qu’il n’y a aucune perspective de changement dans un futur proche », le pays a arrêté d’investir dans ces cinq banques, à compter du 1er janvier 2014.
Une décision qui émane de l’ampleur du mouvement boycott BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) qui appelle à cesser l’achat des produits venant des territoires occupés.
Voici quelques exemples de boycott à l’échelle mondiale :
– Il y a un mois, l’entreprise néerlandaise Vitens a décidé de mettre fin à sa collaboration avec son homologue israélien Mekorot, accusée de discriminer les Palestiniens dans leur accès à l’eau.
– Au Canada, la plus grande Église protestante a demandé à ses fidèles de boycotter les trois entreprises israéliennes implantées dans des colonies (SodaStream, Keter Plastic Ahava) et ainsi faire pression sur les distributeurs qui commercialisent ce genre de produits dans le pays.
– Auparavant, un des principaux syndicats américains de chercheurs ainsi qu’enseignants a exigé un boycott académique de l’Etat d’Israël.
– Douze municipalités de nombreuses villes en Turquie, dont celle d’Istanbul, ont d’ores et déjà dissuadé les habitants d’acheter des produits ayant un lien avec Israël.
– L’Allemagne a annoncé qu’elle ne financera plus les entreprises israéliennes qui se situent dans les colonies.
Ces exemples montrent que la situation actuelle à Gaza indigne toutes les communautés et ce, partout dans le monde. Nul besoin d’être de confession musulmane pour se sentir concerné par ce qui se passe en Palestine, il suffit d’être humain avant tout.
