Le secteur de la Grande Mosquée de Paris, dans le 5e arrondissement, a été bouclé par les forces de l’ordre ce vendredi après la prière de joumou’a suite à un jet de pétard juste avant la sortie des fidèles.
?? La situation très tendue en ce moment autour de la grande mosquée de Paris. Un témoin sur place évoque l’acte d’un habitant d’un immeuble voisin qui aurait lancé un pétard sur les fidèles réunis pour la prière du vendredi. C’est une provocation inutile. pic.twitter.com/MABO9WZKGa
— Billy Beya (@BillyBeya) October 23, 2020
La GMP dément les informations circulant sur différents sites et réseaux sociaux selon lesquelles des jets de pétards auraient causé un mouvement de panique, l’intervention des forces de l’ordre et l’évacuation de notre lieu de culte lors de la grande prière de ce vendredi : pic.twitter.com/CzJFr6xf49
— Grande Mosquée de Paris (@mosqueedeparis) October 23, 2020
Une intervention de police a eu lieu après le jet d’un pétard « dans une rue donnant sur la façade juste avant la sortie des fidèles« , précise la Grande Mosquée dans un communiqué. Personne n’a été blessé, et aucune interpellation n’a été faite à ce stade.
Le secteur a été bouclé le temps d’une opération de sécurisation.
Dégradations de la mosquée de Bordeaux
Des inscriptions sur les murs et des vitres brisées… Ces dégradations ont été commises dans la nuit de mardi à mercredi sur la mosquée Nur El-Muhamadi de Bordeaux, rue des Menuts dans le quartier Saint-Michel à Bordeaux. Des vitres ont été brisées et des murs tagués, indique la préfecture de la Gironde.
Contactée par 20 Minutes, la procureure de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie, précise que les inscriptions effectuées à la peinture noire mentionnaient : « Vive la France » ; « Mahomet = lâche » ; « Enlève ton voile ». « Des croix notamment de Lorraine ont également été dessinées, et trois vitres situées au dessus de la porte en bois de la mosquée ont été brisées, probablement par jet de pierre » poursuit-elle.
Une plainte a été déposée ce mercredi matin et des investigations sont en cours. C’est la deuxième fois en une semaine que cette mosquée de Bordeaux est la cible de tags, selon un membre de l’association qui la gère. Mercredi 14 octobre, il y avait été inscrit « Ni Dieu ni maître ni proxo ni mari ».