Salam al-Awdah, 63 ans, est un universitaire de renommée internationale. Partisan d’une plus grande démocratie, Salamn al-Awdah était considéré comme une menace par la monarchie saoudienne. La célèbre prédicateur saoudien détenu, Sheikh Salman Al-Awdah, a contacté sa famille par téléphone depuis sa cellule.
Le cheikh Salman al-Awdah s’adresse à son petit-fils « Comment vas-tu mon chéri ? » « Ça va, al hamdoulillah. Je suis entré à l’école primaire papa ! ». Son grand-père lui répond fièrement « MashAllah, qu’Allah bénisse ton travail mon fils. Tu me manques beaucoup. Je pense toujours à toi. ».
« Tu nous manques aussi beaucoup papa » lui confie son petit-fils.
Salam al-Awdah a été arrêté en septembre 2017 et accusé de collaboration avec la famille royale du Qatar après avoir publié sur Twitter qu’il espérait que les deux pays se réconcilieraient.
L’Arabie saoudite, avec les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte, a lancé un blocus du Qatar en juin 2017.
Des centaines de détenus dans le Royaume font l’objet de disparitions forcées. Le régime cache de nombreux détenus dans une série de prisons et d’appartements secrets appartenant à l’Agence de sécurité de l’État, au milieu des soupçons selon lesquels de nombreux détenus ont été torturés et tués, selon l’organisation de défense des droits humains Al-Qast.
Pendant ce temps, les autorités saoudiennes ont menacé le fils du prédicateur saoudien Salman al-Awda en raison de ses activités en faveur des droits humains visant à dénoncer les arrestations arbitraires et les pratiques de torture dans son pays, et le bilan noir des droits humains du régime Saoud. Son fils, Abdullah, a révélé à la fin de l’année dernière que son père était torturé en détention.
