Après un cours dispensé à des étudiants en MSc à l’Inseec U via une plateforme de cours en ligne, un enseignant vacataire en finance qui n’avait pas clôturé la conférence, engage un échange privé téléphonique. Capturée par des élèves, une vidéo enregistrant un bout de l’échange a été relayée sur les réseaux sociaux.
Aujourhui j’ai reçu une vidéo qui m’a choqué a l’inseec paris ( école de commerce ) les professeurs sont raciste ! En pleins cours à distance un professeur se permet des propos inadmissibles @INSEEC_MScMBA @INSEEC_Bachelor pic.twitter.com/Wvgv8wJWqM
— joana (@joana_jonana99) April 29, 2021
Une élève a réagi immédiatement en interpellant l’enseignant : “Je pense qu’on en a assez entendu de votre conversation. Je peux plus en fait, merci.”
Selon Le Figaro Etudiant, des élèves de cette école privée de commerce et de management qui ont enregistré les propos, les ont alors diffusé sur les réseaux sociaux.
L’onde de choc a rapidement fait réagir l’école qui s’est désolidarisé de son professeur en le mettant à pied et en diffusant un communiqué dénonçant notamment des “propos clairement racistes et inacceptables”.
L’Inseec U a également annoncé saisir son “conseil juridique pour savoir si nous sommes en situation de saisir le parquet des faits dont nous avons ainsi eu connaissance”.
Contacté, un élève qui a assisté au cours se dit «scandalisé». Ces propos «sont hallucinants de la part de personnes qui doivent nous former pour être l’avenir», soupire-t-il.
Sous le choc, la trentaine d’étudiants de cette classe de l’Inseec se sont concertés sur les suites à donner. Ils ont décidé d’envoyer un mail jeudi en fin d’après-midi à leur assistante pédagogique.
«Nous prenons nos responsabilités»
«Les deux ont eu des propos que l’on peut facilement qualifier de racistes. La conversation était de l’ordre du privé mais de nombreux élèves y ont assisté […]. Nous vous laissons juger des propos contenus dans la vidéo, qui ne reprend qu’un morceau de la conversation», écrivent-ils, demandant «les mesures nécessaires».
Contacté par le quotidien, le président exécutif du groupe Inseec U, Mathias Emmerich, affirme que l’enseignant en question a été « viré ». Résidant en Asie, c’était sa première année d’enseignement à l’Inseec et il a réalisé à distance neuf des 15 heures de cours prévues dans son contrat, précise Mathias Emmerich au journal, ajoutant envisager de déposer une plainte « très prochainement » auprès du parquet de Paris.
ceci est loin d’être un cas isolé, des différences de traitement existent parfois entre « type » d’étudiants.