Des milliers de personnes se sont rassemblées à Jérusalem-Est occupée pour les funérailles de la journaliste d’Al Jazeera après qu’elle a été abattue par les forces israéliennes.
Les attaques des forces israéliennes contre les personnes en deuil de la journaliste d’Al Jazeera Shireen Abu Akleh ont suscité des condamnations, les Nations Unies et les États-Unis décrivant les scènes comme « profondément troublantes » – bien que les États-Unis se soient abstenus de condamner explicitement Israël pour la violence.
Les forces de l’ordre israéliennes chargent les funérailles de la journaliste Shireen Abu Aqla abattue mercredi. #ShireenAbuAqla #Israel #Palestine pic.twitter.com/e3MEnuAers
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) May 13, 2022
Des milliers de personnes se sont rassemblées vendredi à Jérusalem-Est occupée pour les funérailles de la journaliste chevronnée d’Al Jazeera, deux jours après qu’elle a été abattue par les forces israéliennes alors qu’elle couvrait un raid en Cisjordanie occupée.
Alors que son corps quittait l’hôpital St Joseph, la police israélienne a attaqué le cortège funèbre, forçant presque les porteurs à déposer le cercueil d’Abu Akleh. Les forces israéliennes ont saisi les drapeaux palestiniens des personnes en deuil et ont ensuite brisé la vitre du corbillard transportant le corps d’Abou Akleh et enlevé un drapeau palestinien.
Le Croissant-Rouge de Jérusalem a déclaré que 33 personnes avaient été blessées dans les attaques et six avaient été hospitalisées. Les autorités israéliennes ont déclaré que six personnes avaient été arrêtées après que des personnes en deuil aient jeté « des pierres et des bouteilles en verre ».
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « profondément troublé » par les violences, selon un porte-parole.
L’Union européenne s’est dite « consternée par la violence dans l’enceinte de l’hôpital St Joseph et le niveau de force inutile exercé par la police israélienne tout au long du cortège funèbre ».
