Aux Etats-Unis, un chroniqueur de radio fervent chrétien fait de nombreux éloges sur l’islam et le comportement des croyants musulmans à défendre avec amour et ferveur leur noble religion.
Un chroniqueur chrétien explique pourquoi le futur appartient à l’islam pic.twitter.com/Ya90QnXnVl
— ?????? (@nadjet78) June 24, 2021
Saviez-vous que Issa / Jésus (‘alayhi salam) ne serait pas né le 25 décembre du calendrier grégorien, ni aucun autre jour de décembre d’ailleurs ?
Tout d’abord, rappelons la situation géographique des événements. Jésus est né à Bethléem, aujourd’hui appelée Beït Lahm (ville est située à 9 km environ au sud de Jérusalem se trouvant sur une région montagneuse à une altitude de 777 mètres). Les conditions climatiques y sont les mêmes qu’à Jérusalem. En effet, au mois de décembre (Kislev selon le calendrier juif), c’est l’hiver.
La bible mentionne par ailleurs à de nombreuses reprises le temps qu’il fait en hiver dans cette région et la différence évidente entre la saison estivale et hivernale. Les écrits font référence (directement ou indirectement) de nombreuses fois (exemple Zekaria 14:8, Mathieu 24:20, 1 Corinthiens 16:6, 2 Timothée 4:21, Chant de Salomon 2:11…) et l’associent aux conditions froides et pluvieuses qui l’accompagnent.
Le temps pluvieux et glacial qu’il fait à cette époque de l’année s’accorde avec les dires de l’écrivain biblique Esdras qui explique que Kislev (novembre-décembre) est “la saison des averses, et qu’il n’est pas possible de rester dehors” en Esdras 10:9, 13.
Or le soir de la naissance de Jésus justement, les bergers des environs vivaient dehors et dormaient en plein air à cette époque de l’année (Luc 2:8-11).
Ce serait une chose impossible à faire en hiver là-bas, par contre c’est dans les habitudes des bergers de la région en été ou en automne. Ces premières considérations climatiques permettent donc d’affirmer avec certitude que Jésus ne serait pas né une nuit d’hiver.
Afin de déterminer la date de naissance de Jésus, nous disposons d’un autre moyen. En calculant la date de naissance à partir de la date de sa mort. Cette date est mentionnée clairement dans les Écritures, et reconnue par tous puisque qu’elle figure même sur notre calendrier grégorien : le fameux Vendredi saint, qui correspondrait à la date de sa mort. Dans les faits, Jésus est mort le vendredi 14 Nisan de l’an 33.
Ce jour était une journée de printemps qui serait le 3 avril 33 selon le calendrier julien (utilisé par les Romains à l’époque) soit le 1er avril 33 selon notre calendrier grégorien actuel. Jésus était alors âgé de 33 ans et demi.
Plusieurs éléments permettent de déterminer avec certitude que Jésus était mort à cet âge-là. En soustrayant donc 6 mois à cette date, on trouve la date d’anniversaire de Jésus : au début du mois d’octobre (le mois juif Tishri-Éthanim).
Quant au choix actuel du 25 décembre, plusieurs sites internet traitent du sujet et expliquent les origines de cette célébration, qui sont en fait païennes et non bibliques. Selon d’autres sources, il s’agirait d’une date importante pour les païens romains, c’est un fête pour rendre hommage à saturne, une étoile dans le ciel.
D’ailleurs, ni Jésus lui-même, ni ses premiers disciples (les premiers chrétiens) ne célébraient son anniversaire de naissance (même la date réelle) ni aucune autre fête de naissance.
Le Qur’an affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d’accoucher:
«Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Mange donc et bois et que ton oeil se réjouisse! Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis [lui : ] « Assurément, j’ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd’hui à aucun être humain ».» [Sourate 19 – Maryam / Versets 25 et 26]
Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes.
Fêter une fête païenne et imiter une autre communauté, c’est prendre le risque d’être ressuscité parmi elle.