La chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger a condamné, durant les premières heures de ce mercredi, le principal suspect du meurtre de l’enfant Adnane Bouchouf à la peine capitale.
Originaire de Ksar El-Kébir, il a ainsi été reconnu coupable d’enlèvement, d’attentat à la pudeur et d’étranglement prémédité, ce qui a nécessité une condamnation à mort, comme l’a confirmé la justice, rapporte Yabiladi.
Le juge a donné la parole, une dernière fois, à l’accusé principal, avant de se retirer pour délibérer. « J’ai enlevé l’enfant et l’ai conduit chez moi parce que j’avais besoin d’argent. Je ne l’ai jamais agressé sexuellement, et j’en demande pardon », a déclaré le meurtrier du jeune enfant.
« J’aimerais avoir la conscience tranquille, et je tiens à dire à la famille de l’enfant et au peuple marocain qu’il avait perdu connaissance en tombant dans les escaliers », a-t-il poursuivi.
Le meurtrier d’Adnane Bouchouf, reconnu coupable des chefs d’accusation d’enlèvement, séquestration, attentat à la pudeur et meurtre avec préméditation, été condamné mercredi matin à la peine capitale. Ses 3 colocataires ont écopé chacun de 4 mois de prison ferme pour « dissimulation de crime commis » et « non-dénonciation des faits ».
Rappel des faits
Alors qu’il se rendait à la pharmacie en bas de chez lui dans la ville de Tanger, le jeune Adnane 11 ans a été retrouvé mort hier soir, enterré près d’un arbre, à deux pas de chez lui.
Selon les premières constatations, le jeune Adnane aurait été victime de violences sexuelles avant d’être assassiné.
Il avait été enlevé il y a quelques jours près de chez lui. Des images de caméra de surveillance l’avaient filmé en train de marcher avec un jeune homme inconnu de la famille de Adnane.
Selon les données préliminaires de l’enquête, le tueur a profité de l’absence de ses colocataires pour perpétrer son crime. L’enfant a été agressé sexuellement, étranglé avant d’être enterré dans un jardin près d’un arbre.
Peu après l’annonce de la découverte du corps, les habitants du quartier se sont rassemblés près de l’endroit où était enterré le jeune Adnane afin de lui rendre hommage.